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Championnat du Monde junior ISA à Piha, Nouvelle Zélande

janvier 22, 2010

Suivez en ce moment les championnats du monde junior ISA à Piha en Nouvelle Zélande et le tout récent champion du monde ASP, Maxime Huscenot, sacré à Narrabeen, Australie.

C’est dans des conditions très difficile que c’est déroulé le deuxième tour de l’épreuve. On retiendra entre autres les grosses prestations de Gabriel Médina et du réunionnais Kieren Bulard.

On est tous derrière l’équipe de France! en tout cas dans cette épreuve assez sympa où il semble régner une ambiance bonne enfant.

Pour les surfeurs qui prévoient un trip au pays du long nuage blanc, le spot de Piha est situé à environ 45 minute d’Auckland, sur la côte ouest de l’île du Nord, escarpée avec ses plages de sables noirs.

A taste of New Zealand

juin 13, 2008

Je ne suis pas arrivé en Nouvelle-Zélande dans l’optique d’un surf Trip puisque je partais pour un stage de 6 mois à Auckland, île du Nord. Cependant j’avais en tête l’idée de m’acheter une planche et de concilier surf avec découverte des paysages. Je m’achetais donc rapidement une voiture pleine de surprises et partais avec excitation découvrir les spot de la côte ouest aucklandaise, sillonant les routes scéniques des Waitekere Ranges, l’énorme bush qui sépare la plage de la cité des voiles.

Un peu désabusé du fait des mois d’octobre et novembre capricieux, je découvrais néanmoins la gentillesse des kiwis, leur passion pour le surf, et une ambiance à l’eau très amicale.

Auckland, mon QG ( voir photo), bénéficie d’une place stratégique dans la carte surf de l’île du Nord:

De très bon spots comme « Piha » ou le mythique « Pumpy Anawhata » à environ 45 minutes, des spots mondialement connus à Raglan ou encore les spots du Coromandel sur la côte est, se situant à environ 2heures d’Auckland.

En cette année 2007-2008, la Nouvelle-Zélande a connu un de ses plus bel été depuis 15 ans! Quant au surf, pour un surfeur de week-ends comme moi, la côte ouest s’est vu gratifiée d’un vent offshore pendant presque tout l’été ou du moins tous les week-ends.

J’ai très vite apprécié la ville de Raglan et les gauches magiques que les trois « Points » proposent, tout en m’accordant quelques sessions « mousse blanche » à Muriwai où j’en profitais pour saluer mon ami surfeur et gardien de foot Lucho, dans sa maison surplombant Maori Bay.( Auckland West Coast)

Raglan, c’est une atmosphère bien sympatoche, une ville vivant pour la glisse ( surf et skate) et inspirant la joie de vivre. Dans cette ville, je ne peux oublier la maison de lolo et sa troupe: Paula, Katarina, Margot, les chiliennes Nicole et Javi et le pti Nuga. La maison est facile à trouver c’est le spot d’après surf de Raglan.

La notoriété de Raglan fait qu’il est parfois difficile de prendre des vagues sur les Points car il peut y avoir beaucoup de monde et ceci même à l’aube. Pour pallier cela, une solution: l’exil et l’abattage de Km! Pour moi comme pour beaucoup de kiwis, le paradis du soul surfer se situe à deux heures au sud d’Hamilton dans la région de Taranaki. Ici bas, du surf à l’état brut, des noms de spots portant le nom des rues champêtres y aboutissant, et des sessions seules mémorables comme sur le spot d’Ahu Ahu Road avec Lucho, Sarah et Cheddy. Vous pourrez trouver dans cette région toutes les inclinaisons de côtes possibles et donc maximiser vos chances d’avoir du vent offshore. Par contre, si vous allez par là bas un jour faites un petit crochet par Ohura King Country, chez ce bon vieux Woody, vous serez acceuillis comme des rois.         

Je n’ai malheuresement pu faire qu’un seul surf trip à Taranaki..Donc je ne vais pas faire trop le chaud quand même. J’ai même louper Jacko rider australien Estim surfer seul la droite de Stent Road dans des conditions dantesques.

Le Coromandel connu aussi un très bel été indien avec du bon surf pendant 4 semaines d’affilées. Là-bas l’idéal est de commencer par la ville surf par excellence qu’est Whangamata et son déroutant spot Whanga bar. ( la plage peut aussi offrir de très belle vagues!) Ensuite, vous pourrez remonter vers Tairua, et surfer Sailors Grave ou Hot Water beach.

Mon dernier trip digne de ce nom commença par un stop à Raglan pour la nuit.  Nous nous étions mis dans le crane avec mon ami Cheddy Lee Curtis de découvrir les fameux spots de Gisborne, une autre région phare du surf en NZ. Nous quittions donc à l’aube et sans surfer un Manu Bay parfait, pour 6h de voiture direction Sud Est. Nous le regretterons à peine puisque le lendemain Stock route nous offrait du surf bien sympa avec personne à l’eau.

Voici en bref les quelques régions que j’ai eu la chance de découvrir mais mettez vous bien dans la tête qu’il y a du surf partout sur l’île du Nord et des endroits mytiques à explorer comme « Mahia Peninsula » ( Sud Est) ou  Shipwreck Bay ( Northland West Coast) et je ne parle même pas de l’île du sud.

 

 

 

 

 

 

 

Tahiti on fire !!!!

décembre 16, 2007

Estim, c’est une assoce, c’est aussi un guide de surf et snow complet sur internet, mais Estim c’est surtout une façon de rassembler des passionnés de surf, de bodyboard, de skim, de snow ou de ski, des accros à la glisse et des fondus de voyage….des voyages pour trouver la vague parfaite, sa vague parfaite, ou sa pente de peuf toute vierge après deux bonnes heures d’ascension….Les récits qui vont suivre sont ceux de surfers « normaux », pas de sponsoring, d’hélico ou de jets qui suivent votre yacht, pas d’hotel de luxe et de clim, juste des vagues parfaites et des destinations de rêves, où je vous conseille d’aller le plus vite possible… Read, go on www.tripestim.com, and enjoy !!!!….

First destination : Tahiti.

Quand on pense à Tahiti, on imagine déjà Bora-Bora, ces plages de sable fin, la chambre à 1500 dollars la nuit avec vue sur le lagon et petit plongeoir privé, les Vahinés qui dansent pour toi toute la nuit, de la bronzette et encore de la bronzette avec un Cocktail frais à la main … Cependant, Penelope Cruz n’ayant pas pu se libérer pour l’occasion, j’ ai décidé d’appeler mon pote Nico vivant sur place et vous allez voir que même si ça vaut pas deux semaines de gavage avec Penelope dans un hotel de luxe, c’était quand même pas mal du tout….

Le trip, comme tout trip qui vous oblige à prendre l’avion, commence par une petite période de stress (pour moi du moins) qui fait que vous essayez de ne rien oublier… Si je peux vous donnez un conseil, pas de stess pour Tahiti, c’est un peu comme la France au final, alors il vous suffit de prendre trois planches, genre deux 6’4 identiques (on casse assez souvent là-bas) , ça reste souvent pas plus gros que deux mètres, et si vous êtes chaud prenez une 6’10 ou une 7 pieds pour Teahupoo. Prenez un Top pour le matin et pour vous protéger du corail hyper coupant…Oubliez les chaussons par contre, vous allez être tenter de poser les pieds direct sur le corail et de vous cassez ou fouler la cheville…. Et puis il vous faudra prendre un bonne crème solaire, je vous conseille l’Oxyde de Zinc, on en met sur les fesses de bébé , c’est hyper efficace. C’est à peu prés tout, n’oubliez pas votre console de jeux portable (si vous en avez une je vous hais) , pour les attentes de plus de 8 heures à Charles de Gaulle c’est très agréable. Allez hop dans l’avion maintenant !!!!!!

Mmmmmmmmmmmhhhh…. Enfin !!!! Les 24 heures de trajet sont passées, je me trouve donc à l’aéroport de Papeete vers 4 heures du mat. Le voyage commence bien, Nico mon pote ne s’est pas levé, deux heures de retard, il arrive avec un collier de fleurs, c’est la tradition, les Vahinés ne sont pas là, je suis un peu déçu. Me voilà donc sur la route, nous partons direct vers le Sud de Tahiti, en direction de Teahupo, j’ai la boule au ventre, j’en peux plus , je me demande comment sont les vagues et si elles ne sont pas trop dures à surfer, si j’arriverai à surfer Teahupo’o, si je vais direct m’éclater sur le reef et passer les trois semaines sur le bateau, si je prendrai les vagues de ma vie, s’il y aura des barrels, des gros barrels, bref comme d’hab quand vous arrivez dans une nouvelle destination surf.

Nico, lui, connait bien les vagues Tahitiennes, il a tout prévu pour que le trip soit parfait, on est dans une pension avec deux chambres, une salle de bains et une cuisine, une maison en fait, quelques mètres plus loin se trouve le lagon avec un ponton privé d’où on peut plonger… la grande classe. C’était à peu prés 300 euros par personne pour les trois semaines. On avait même un petit jardin pour garer la voiture de Nico, le petit bateau avec sa coque alu et son 15 cv qui dépote tout. A propos du bateau , c’est essentiel à Tahiti, et il y a autre chose qui est essentiel si vous voulez profitez à Tahiti, c’est un pote qui vit là bas… Sans pote et sans bateau, il vous faudra louer une voiture(c’est la ruine!!!), aller à l’eau en pirogue (dangereux s’il vous arrive qulque chose sur le reef) bref c’est pas cool du tout.

La vie d’un surfeur là-bas est idyllique : lever avant le jour, petit déj fuité pour Nico, confiture et biscottes pour moi, installation des planches dans la bateau, un petit pull pour la matin , ne pas oublier la crème pour les fesses de bébé, et zou direction la marina pour au moins deux sessions par jour…

La gauche que l’on surfe tous les jours est peu connue, mais c’est vraiment une worl class wave !!! (en français « une vague de grand malade!!!!).

Le premier matin est une révélation, la tension se sent sur la bateau, et plus on s’approche de la vague, plus je peux voir les séries de 1m50 dérouler à la perfection et sans personne à l’eau, c’est taré, la vague casse sur un dalle de corail et déroule ensuite parfaitement sur 150 mètres. La vague est hyper fun, elle tube grave sur la dalle mais c’est chaud , il n’y a pas d’eau, après c’est une bonne vague à manoeuvre, roller, cut back, et des bons carves dans le deuxième bowl, du gavage et du bon surf sur cette vague pendant dix jours, matin et soir, là bas le vent est quasiment toujours bon , pas comme à Teahupo’o. En plus les locaux sont hyper sympas, il faut juste être polis et aller les saluer un par un, et ils vous laissent prendre des vagues, mais de toutes les façons, la plupart du temps on surfait tout seul avec Nico. Les vagues sont là tous les jours, avec de la bonne taille et entre les sessions, on part faire de la plongée sur la barrière de corail.Tous les soirs, pour fêter tout ça, on prépare de bons festins accompagnés d’un peu trop de bière locale, la Hinano, en revanche, j’ai pas pu en boire autant que certains locaux.

Au bout de dix jours , le mauvais temps arrive, genre très mauvais temps, et les prévisions annonce une houle énorme, j’imagine déjà Laird Hamilton et Dorian arriver avec leurs jets.Wouahouuuu!!! Bref pendant que le vent souffle, on en profite pour aller avec quelques potes sur Papeete, voir si les Tahitiennes sont aussi jolies que ce que l’on dit, parce que sur la presqu’île c’était pas top !!!Les restos sont assez chers mais vraiment trop bien pour la plupart, l’un d’eux se situe dans un port de plaisance pour bateau de luxe, Yacht avec piscine couverte, des deux mats en pagaille, et des bons sashimis dans toute les assiettes, mmmmh, délicieux.Les bars sont sympas, des petits concerts amateurs, pas trop de touristes, et oui, en effet, certaines Tahitiennes sont hallucinantes !!! Mais bon c’est pas tout ça, la houle est arrivé, et il faut aller voir ça… Lionel Corbel, un photographe pro vivant sur son bateau dans le port de Teahupo nous avait dit « Les gars, si vous voyez, sur la route longeont le lagon, un peu de gravier jeté sur le bitume par la houle, ça veut dire que c’est énormissime » . Ecoutez bien, quand on est rentré de Papeete, on a vu un tas de sable et un branche entière sur la route, autant vous dire qu’on était très excités. Le lendemain, Lionel nous amène dans la passe de Teahupo, je monte dans son zodiac, je me demande comment il peut flotter, on a du mal à avancer tellement le courant est fort, les vagues sont énormes, pas de surfeurs à l’eau parce que le vent n’est pas trop bon, mais on flippe grave, alors que Lionel est tout excité et n’arrête pas de nous dire « c’est énorme, c’est énorme », moi j’ai perdu mon bronzage en une demi heure à peu près, et aprés avoir vu pas mal de séries on a décidé de rentrer… Ouf nous avons survécu, un peu déçu de ne pas avoir vu d’équipe de tow in, mais j ai quand même eu ma dose d ‘adrénaline….

Les jours suivant ont été aussi paradisiaques que les autres, du pur surf sur la gauche de rêve, des sessions de pirogues à trois, avec un champion du monde tahitien, des grosses bouffes et anniversaires locaux, de la Hinano et encore de la Hinano…

Du coup comme on était bien en canne, et que l’on voyait que la date du départ avançait, on décide de se motiver pour aller à Teahupo’o.. j ai bien dit « décide de se motiver » car Teahupo’o, même si c’est largement surfable à 1m50, cela reste un mythe… Bref, ni une ni deux, le dernier matin, on sse lève aux aurores, un bon petit déj et on est parfait pour le « tyop ».. Arriver là bas on voit la vague de côté depuis le bateau, je suis hyper excité, et je me jette à l’eau avec Nico… Les vagues ont une bonne taille, en tout cas suffisant pour que Nico et moi nous tapions de bons petits barrels…Yahou !!! Je peux rentrer en France la tête haute….

C’est à peu près tout les gars, juste des vagues parfaites, un mode de vie à la Tahitienne, de bons petits tubes et des sessions sans personne à l’eau… Enfin, si je peux vous donnez un conseil, essayez de vous faire des contacts là-bas, dans ce cas là, je vous assure que vous allez vous gaver.

A plus tard pour un prochain trip… on se retrouve sur www.tripestim.com.